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Propulsons le Canada dans le futur grâce au développement de talents pour les secteurs de la mobilité

by Daniel Komesch
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L’édification du Canada a toujours été intimement liée à notre capacité de déplacer les gens, les marchandises et les idées d’un océan à l’autre. Nous avons fait beaucoup de chemin depuis les canots d’écorce et le chemin de fer transcontinental. Aujourd’hui, nous construisons des hydroplanes, des traversiers maritimes, des drones, des camions autonomes et une foule d’autres moyens de transport novateurs et durables.

L’hyperloop pourrait très bien devenir notre futur chemin de fer.

Au fur et à mesure que les entreprises s’adaptent aux changements climatiques, aux nouvelles technologies et au dynamisme croissant des marchés internationaux, les marchandises, leurs modes de transport et leurs destinations évoluent également. Par exemple, dans tous les secteurs de la mobilité au pays, comme les transports aérien, maritime ou ferroviaire, les flottes de véhicules passent à des sources de carburant plus propre, les technologies d’amélioration de la productivité deviennent monnaie courante et les chaînes d’approvisionnement sous pression doivent s’adapter et innover.

Pour que le Canada traverse cette période de changement avec succès, nous devons investir dans le développement d’une main-d’œuvre apte à façonner l’avenir. Nous avons besoin de talents qui sauront stimuler les secteurs de la mobilité de façon sûre, durable et innovatrice.

Comment y parvenir?

Premièrement, les gouvernements, les employeurs et les fournisseurs de formation doivent investir davantage dans la création d’occasions d’apprentissage concrètes au sein de l’industrie.

À cet égard, l’Institut pour la mobilité et l’aérospatiale au Canada (IMAC) collabore actuellement avec La Table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur (TRAES) afin de fournir 7 500 occasions d’apprentissage intégré au travail (AIT) et de promouvoir des façons novatrices de former une main-d’œuvre de plus en plus diversifiée. C’est un bon début.

Dans les secteurs de la mobilité, nous nous employons à développer un réservoir de jeunes talents en créant des occasions traditionnelles d’AIT, comme des projets de recherche appliquée, des stages et des expériences sur le terrain, qui fournissent aux jeunes les aptitudes à l’emploi dont elles et ils ont besoin pour s’épanouir. Sachant que la flexibilité constitue un critère important pour les jeunes et les employeurs, nous faisons aussi preuve d’innovation en offrant des occasions d’AIT plus brèves, qui permettent aux étudiantes et étudiants de résoudre de véritables problèmes rencontrés par les employeurs.

Deuxièmement, nous avons besoin d’une stratégie de développement de talents qui engagera les gouvernements, les employeurs et les fournisseurs de formation à agir pour améliorer les compétences ou requalifier la main-d’œuvre.Dans les secteurs de la mobilité au pays, les emplois doivent se transformer pour suivre le rythme des changements externes, et il en va de même pour les compétences requises pour occuper ces emplois. Il est urgent d’agir, et pas seulement avec des paroles.

Notre trousse d’outils collective devrait comporter de nombreuses mesures pour aider la main-d’œuvre à améliorer ses compétences ou à se requalifier en fonction de la transformation des tâches dans les emplois actuels. Il n’est pas nécessaire de créer de nouveaux programmes de formation; il faut plutôt mettre à jour l’ensemble de compétences de notre main-d’œuvre.

Par exemple, on pourrait proposer des formations de mise à niveau rapide pour aider la main-d’œuvre actuelle à s’adapter aux nouveaux logiciels, ou encore des formations d’appoint de courte durée permettant aux chercheuses et chercheurs d’emploi de se recycler et de convertir leurs compétences acquises dans une industrie connexe en compétences pertinentes pour les secteurs de la mobilité.

Le bassin de talents en attente déborde au Canada. Nous devons donc investir toutes les ressources nécessaires pour que les personnes en quête d’emploi puissent tirer parti de leurs compétences actuelles dans les secteurs d’emploi en demande.

Troisièmement, nous devons favoriser la collaboration sectorielle. Un meilleur partenariat entre les employeurs et les fournisseurs de formation pourrait être très avantageux pour l’emploi, la productivité et l’innovation. L’échange d’information, par exemple sur le marché du travail, et la mise en commun de ressources, telles que le matériel de formation et les meilleures pratiques, peuvent contribuer à réduire les coûts des entreprises et les frictions sur le marché du travail en aidant les employeurs à promouvoir leurs occasions d’emploi et à renforcer la résilience de leur main-d’œuvre.

La collaboration peut s’avérer avantageuse autant pour les partenaires de consortium que pour les personnes en quête d’emploi.

Au Canada, tous les secteurs, y compris celui de la mobilité, font face aux pressions exercées par le virage technologique, les changements climatiques et l’évolution du contexte mondial. Pour que les secteurs de la mobilité puissent relever ces défis et continuer de participer à l’édification de notre pays, nous savons qu’il faut investir davantage dans le développement de nouveaux talents, qui auront la tâche de déterminer à quoi ressemblera notre avenir.

Alors que se poursuit la pandémie, notre gouvernement peut veiller à ce que nous disposions de la main-d’œuvre nécessaire pour propulser le Canada dans le futur en investissant dans la création d’expériences de travail concrètes pour les jeunes, en requalifiant la main-d’œuvre actuelle et en incitant les employeurs à collaborer avec les acteurs de leur secteur et des autres secteurs stratégiques.

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